Selon Christopher Bollas, analyste américain contemporain, la théorie analytique est un système de pensée qui sert à comprendre le matériel clinique de l’analysant ou encore un « phénomène métasensuel ». Mais elle est aussi un frein à la compréhension de ce matériel à partir de points de vue multiples, sa « tessiture ». 

L’interprétation classique s’adresse à un contenu refoulé inconscient. Selon l’auteur, elle peut permettre un accès à l’inconscient mais elle est aussi une résistance de l’analyste à l’association libre. 

Bollas s’appuie sur la psychanalyse anglaise et en particulier sur le travail de Bion pour insister sur les perceptions accueillies par le maternel. L’inconscient n’est plus seulement   « le réservoir de l’interdit et du monstrueux », ni le chaudron inorganisé, mais aussi la source d'une créativité. 

Alors, l’interprétation devient-elle ainsi une intervention paternelle ? 

Et qu’en est-il de la prise en compte de « l’inconscient réceptif » ? 

Pour Christopher Bollas, écouter l’analysant, c’est écouter le « travail de l’inconscient » comme Freud écoutait le « travail du rêve ».

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C'est pourquoi nous avons choisi de vous présenter "Le moment freudien".

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Pour un accueil et chaleureux et convivial, la librairie-café Les Parleuses, mettra ses locaux à notre disposition moyennant une consommation de 5 euros au minimum par participant. Nous vous demanderons de réserver votre place à l'avance sur ce site.

Cette activité, à l'initiative du Groupe Méditerranéen de la Société Psychanalytique de Paris, sera animée par Petra Palermiti et Johanna Velt.

Cette rencontre sera la deuxième d'une série de débats autour de la psychanalyse, la société, la littérature, et nombreuses autres disciplines. 

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